Dans une affaire une jeune fille s’était rendue dans un salon de coiffure afin de réaliser une décoloration puis coloration de cheveux.

De retour à domicile, elle a ressenti de violences démangeaisons puis des brûlures importantes du cuir chevelu (plaques rouges et cloques). Elle a engagé la responsabilité du salon de coiffure.

La Cour d’appel de NIMES a jugé qu’ en l’état des en l’état de constatations médicales effectuées dans les 24 heures de la prestation réalisée dans un salon de coiffure faisant apparaître un prurit au niveau du cuir chevelu et l’absence d’état antérieur de la victime, notamment sur un terrain allergique personnel ou familial, la preuve d’un lien de causalité est rapportée entre la survenance des blessures et la décoloration/coloration effectuée par le professionnel qui est tenu d’une obligation de sécurité et de justifier du respect des consignes d’utilisation des produits, ce qui n’a pas été le cas en l’espèce.

Le salon de coiffure a été condamné au paiement de dommages et intérêts en raison des brûlures et séquelles occasionnées.

CA Nîmes, 1re ch., 29 sept. 2022, n° 21/00320 : JurisData n° 2022-016960

Me Elisabeth HANOCQ – Avocat au Barreau d’AVIGNON – Cour d’appel de NIMES – Droit des responsabilités

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