CAUTIONNEMENT : les nouveautés à compter du 1er janvier 2022
Depuis le 1er janvier 2022, le cautionnement a évolué. La nullité ne s'applique plus si la caution ne recopie pas une « formule » précise dans l'acte. La caution doit simplement indiquer qu'elle s'engage à payer au créancier les dettes du débiteur défaillant, dans la limite d’un montant exprimé en lettres et en chiffres.
Un cadre plus souple et simplifié Auparavant, la validité de certains cautionnements reposait sur des mentions manuscrites strictes. Ces mentions, conformes à des modèles prévus par la loi, visaient à informer la caution sur son engagement. Cela concernait notamment les cautionnements accordés à des créanciers professionnels, ou dans le cadre de crédits à la consommation et immobiliers. Avec l’ordonnance 2021-1192 du 15 septembre 2021, ces règles sont remplacées par un nouveau régime général, plus simple, codifié à l’article 2297 du Code civil. Quelles obligations pour la caution ? Désormais, toute personne physique doit renseigner les mentions, peu importe si le créancier est un professionnel ou non. Par exemple, cela s’applique aux baux d’habitation entre particuliers. Cependant, ces exigences ne concernent pas :- les personnes morales ;
- les actes notariés ;
- les actes d’avocat.
- son engagement à payer les dettes du débiteur en cas de défaillance ;
- le montant garanti, exprimé en lettres et en chiffres. En cas de divergence, la somme en lettres prévaut.
- La durée de l’engagement n’est plus obligatoire, contrairement à ce que prévoyait le Code de la consommation.
- La mention « sur ses biens et revenus » n’est pas requise. Cela reste implicite, car le cautionnement engage tout le patrimoine de la caution.